lundi 16 février 2009

Krabi & Koh Phi Phi : petits paradis… ou pas

Que dire de la Thaïlande ! Nos premières vacances asiatiques nous les avions passées à Koh Samui et étions alors tombés amoureux du pays…

La beauté des paysages, la gentillesse des habitants, les saveurs de leurs curry… tout nous plaît là bas ! C’est d’ailleurs une destination ou nous nous installerions bien en tant qu’expatriés si jamais un jour l’opportunité se présente…

Les plages de Railay, Krabi :

En route pour la plongée :

En 2005 nous étions allé à Koh Tao pour passer notre PADI (diplôme de plongée) et nous pensions avoir en quelque sorte "gardé le meilleur pour la fin", en allant cette fois ci à Krabi & Koh Phi Phi.

Koh Phi Phi Lei (avec mes parents, de passage en Thaïlande également) :

Bien sur les plages, les cocotiers et les poissons tropicaux sont au rendez vous, mais globalement nous avons été moins emballé par cette destination que par nos 2 précédents séjours. Trop de monde, trop de bruits, les sites sont sur exploités… c’est bien dommage.

Peut être est ce lié aussi à la période ? Nous n’avons pas l’habitude de voyager en février, saison haute pendant laquelle les occidentaux fuient la grisaille de l’hiver pour venir se réchauffer en Asie.

L'horreur du Tsunami de 2004 reste bien sûr trés présent :

Mais n’exagérons rien ! Nous avons tout de même profité de cette petite semaine de farniente pour recharger les batteries. Pas de récit détaillé, de toute manière le programme a été plus succinct : plage, bronzette & plongées. Quelques photos pour illustrer...

vendredi 13 février 2009

Sur la route n°13 : de Vang Vieng à Louang Prabang (2/2)

Après 3 jours passés à Vang Vieng, nous reprenons la route pour Louang Prabang. Les paysages sont de plus en plus montagneux, il y a de moins en moins de trafic, c’est que du bonheur !!

Nous décidons de faire une halte à mi chemin dans le village de Phounkoun, d’une part pour soulager Céline, pour qui les longs trajets ne sont quand même pas une partie de plaisir… mais également pour voir autre chose du Laos que les principales villes touristiques.

A Phounkoun, il n’y a que 2 "guesthouses". Les chambres sont rustiques, sans sdb, et ce soir là, il n’y a pas d’électricité en ville ! nous dînons donc à la chandelle, jouons un peu au tarot et à 21h tout le monde au lit (la bougie ça va bien 5mn).

Debout le lendemain à 6h nous partons pour le dernier long trajet (déjà, snif), tout en faisant de nombreuses haltes dans les villages qui se trouvent sur la route et pour profiter du paysage.

Nous arrivons à Louang Prabang en début d’après midi.

Vue sur la ville :

L’ensemble du Laos reste fortement influencé par la colonisation française, mais à LP c’est encore plus marqué : le nom des rues et des panneaux sont quasiment partout dans les 2 langues, on trouve (comme au Vietnam) des sandwichs à la "vache qui rit" (on a pas ça en Chine !), et, encore plus étonnant, les habitants disposent de terrains de pétanques à chaque coin de rue !

Le mélange des maisons coloniales et des temples est magnifique ; même si la ville est très touristique, l’ambiance ici est apaisante et très agréable. Pour moi Louang Prabang est comparable à Chang Mai en Thaïlande qui est beaucoup plus visité, et pourtant moins authentique et charmant…

Vendredi, c’est notre dernier jour de moto, et nous roulons vers les cascades de Tat Kouang Si, situées à une 30aine km de LP.

Tout le long des cascades, des bassins sont aménagés pour la baignade, mais le temps n’est pas au beau fixe et seuls les plus courageux, cad Ben, Djé et Céline (malgré son entorse et ses brûlures - rien ne l’arrête !!!) osent se baigner.

Sur le retour, nous faisons un petit détour par la campagne Laotienne, et tombons par hasard dans un village ou se déroule un fête, sûrement un mariage… ni une ni deux nous sommes enrôlés, jetés sur la "piste de danse" un verre de bière à la main et le sourire aux lèvres !

Nous sommes ravis par leur hospitalité, ils nous invitent à partager leur repas et à prendre de nombreuses photos de la fiesta.

Le plus dur est d’en repartir… mais Delphine à un avion à prendre le soir même pour Vientiane, pas question donc de jouer les prolongations. Nous faisons nos adieux, ravis de cette courte, mais excellente expérience !

Samedi matin, déchirement… il faut rendre les motos… l’œil humide, nous voyons le loueur embarquer nos fidèles montures… aya ! c’est qu’on s’attache à ces bestioles et qu’on y prend goût !!

Pour changer un peu nous décidons de faire une petite virée en bateau sur le Mékong.

Nous faisons une halte aux grottes de Pak Ou, un des sites les plus connus de la région, qui en aura laissé plus d’un sur sa faim. Effectivement la grotte et les bouddhas ne sont peut être pas à la hauteur de leur réputation.

Le lendemain, il faut se lever tôt pour assister à un autre "must see" : l’aumône aux bonzes. Tous les matins ceux-ci viennent en procession récolter les offrandes de la population, riz gluant, banane, etc… qui constitue leur nourriture de la journée. Mais pas suffisamment informés, nous allons sur le site principal, et cela ressemble surtout à un défilé de touristes. Bon nous en sommes, donc on peut pas trop critiquer… mais nous restons à peine 5mn, dégoûtés par les chinois (on les as bien identifiés) qui, pas gênés pour 2 sous, collent leur flash à 50cm de la figure des moines…vraiment navrant.

Et puis ça y est, la semaine est déjà terminé… c’est passé vite et en même temps la déconnection est telle qu’on a l’impression d’être parti depuis des mois ! En prime Jérôme et moi avons 1 semaine de rab en Thaïlande… :-p

Nous abandonnons nos comparses à l’aéroport de Bangkok : retour sur Shenzhen pour eux, et continuation sur Krabi pour nous.

mercredi 11 février 2009

Sur la route n°13 : de Vientiane à Vang Vieng (1/2)

Tout est parti d’un délire « éthylé » de fin de soirée entre Vincent, Benoît et Jérôme : « pour le nouvel an chinois, on ira faire de la moto au Laos ! Et même que ouais ! »

Connaissant les aptitudes organisatrices de nos 3 lascars, Pam et moi avons été tout d’abord légèrement dubitatives (« mais bien sur…»), mais voyant que l’idée continuait à germer dans leurs esprits, nous avons finalement pris les choses en main et organisé ce petit périple (rendons à César ce qui appartient à César : c’est Pam qui s’est occupé de pratiquement tout, un grand merci !!).

C’est donc à 7 que nous décidons de partir : Pam, Vince, Benoît, Delphine (de passage en Asie à ce moment là), Céline, Djé et moi ; et nous louerons des 250cc, rien de moins que cela ! Comme nous n’avons qu’une semaine, et que nous ne savons pas trop comment les choses vont se dérouler (de nos 4 chauffeurs, seul Benoît à son permis ; Vince & Djé ont seulement quelques expériences de vacances sur des 125cc et Céline uniquement un stage d’initiation de 3h à son actif !) nous optons pour un trajet raisonnable de 360km de Vientiane à Louang Prabang

II se trouve que le Laos est un pays particulièrement adapté pour un voyage en moto car les loueurs ne sont pas très regardants sur les capacités des conducteurs, les routes principales sont plutôt en bon état et la circulation n’y est pas trop dense.

A notre arrivée à Vientiane samedi matin, nous sommes étonnés de voir autant d’étrangers… nous ne pensions pas que le Laos était aussi développé d’un point de vue touristique. Mais il faut croire que si, les hôtels sont bien remplis et n’ayant pas fais de réservation, nous avons un peu peur, à 7, de rester sur le carreau… finalement nous trouvons notre bonheur, les motards partent tester leurs bécanes ; Delph, Pam et moi nous partons faire un tour de la ville.

Première constatation : que c’est calme !! quel contraste avec la Chine ! Certes il y a moins de voitures et de 2 roues, mais ici pas de klaxon, les gens roulent doucement, sans se presser… zen quoi…

D’ailleurs nous constaterons vite que c’est le mot d’ordre de ce pays : la zénitude. Les Laotiens ne se prennent pas la tête et les colons français, à l’époque, avaient émis la conclusion suivante : «les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser et les Laotiens l’écoutent », c’est tout à fait ça !

Dimanche matin c’est le grand départ, les essais de la veille ont été concluants, nos chauffards chauffeurs sont fins prêts et sûrs d’eux.

La route est belle, nous croisons quelques véhicules, mais effectivement, il n’y a pas foule.

Pour cette première journée nous avions prévus 150km mais roulons presque 250km.

A l’arrivée les fesses sont un peu endolories, mais quelles sensations ! on apprécie cette liberté, on adore pouvoir s’arrêter quand et ou on veut… plus de chauffeurs pour nous emm…der !!

Nous arrivons donc ce soir là à Vang Vieng, petite bourgade exclusivement touristique et assez déroutante… des hordes d’anglo-saxons (bon il y traîne également quelques francophones et asiatiques) viennent ici principalement pour le « tubing » : dés 10h du matin ils descendent une rivière sur des grosses bouées, s’arrêtent de bar en bar et… se bourrent la gueule ! Et ils complètent leur menu avec une autre spécialité du coin : l’happy pizza. Les locaux doivent avoir une image assez dépitée de ces étrangers qui traversent des océans pour venir se retourner la tête chez eux… spécial en tout cas.

De notre coté, sages comme des images, nous préférons rouler nos montures dans la campagne environnante et faire un peu de spéléo dans les multiples grottes.

Vue de l'hôtel sur Vang Vieng :

Les grottes :

Une séance photo s'impose...

Mais au deuxième jour, patatras !! Céline (rebaptisée Skippy pour l’occasion) fait une mauvaise chute et se tord la cheville… elle sera à 2 doit d’abandonner la chevauchée et de prendre le bus pour nous rejoindre, mais décidera finalement de continuer, l’entorse n’étant finalement pas si méchante que cela.

En prime, un beau couché de soleil et un début d'éclipse !