A nous la Malaisie !

Il est à nouveau venu le temps des vacances forcées (Mid Autumn festival oblige...) ! On ne va pas s’en plaindre, surtout pas Jérôme qui les a largement mérité (moi, c’est moins sur). Cette fois ci nous avons opté pour la Malaisie, nous aurions bien aimé tester la partie Bornéo, mais faute de billets d’avion disponibles, nous partons finalement demain soir pour Kuala Lumpur puis pour les îles Perhentian. A dans 10 jours donc, reposés & bronzés !

Zhe shi shenme ?! (2)

Dans la série des objets « ingénieux et efficaces» (donc très certainement Japonais ou en tout cas sûrement pas chinois), vu chez un de nos fournisseurs : Ce n’est peut être pas complètement innovant, mais personnellement je n’avais jamais vu ça avant ! Pour une fois c’est plutôt intelligent et vraiment efficace par rapport aux moyens traditionnels… il s’agit d’un sèche main.

Le souffle d’air est très puissant et en quelques secondes, c’est sec !

Une petite injection en passant ?

Camionnette proposant des injections de toxine botulique, Causeway Bay, Hong Kong :

Victimes de la mode

On le savait déjà, les chinoises sont de vraies fashion victims. Ne sont-ce pas elles qui ont inventé, entre autre, la « chaussure d’été ouverte sur socquette mi-mollet transparente » ?! Comment ça cette mode n’est pas encore arrivée en France… ça ne saurait tarder. Et bien désormais elles s’attaquent à leurs toutous de compagnie :

Heureusement le ridicule ne tue pas, encore moins les animaux !

Un peu de culture

Ces derniers jours au bureau nous avons reçu plusieurs paquets contenant des « moon cakes », gracieusement offert par nos différents fournisseurs. A la fin du mois de Septembre les chinois célébreront le « Mid Autumn Festival », et à cette période de l’année il est de tradition de s’offrir des Yuebing : ces gâteaux ronds ou carrés, décorés de motifs en reliefs, bourratifs et au contenu incertain. Il en existe de nombreuses variétés, fourrés à la pâte de haricot, de datte ou divers céréales, mais dans le Guangdong, le moon cake classique est celui au jaune d’œuf de canard salé (pas encore essayé…). Histoire d’en savoir un peu plus, j’ai voulu m’enquérir auprès de mes collègues chinois de l’origine de ce festival (en 3 ans de Chine je devrais déjà le savoir me direz vous…), et bien personne n’a su me répondre ! Après quelques recherches googeliennes, j’ai pu constater que ce festival était célébré en Chine depuis plus de 4000 ans dans le but de faire de meilleures moissons. La légende voudrait qu’une belle demoiselle du nom de Chang Er se soit transformée en déesse et envolée ver la lune pour fuir son mari despotique. Depuis ce jour, on peut voir Chang Er sur la lune une fois par an, le jour où celle ci est la plus brillante et la plus pleine… Les Chinois se retrouvent donc en famille pour observer la lune et manger tous ensemble (des moon cakes bien sur), cette année ce sera le 25 Septembre.

Tailleur de Yin-Yang

Le nouveau visage du Bund

On ne rate jamais une occasion de passer un week end à Shanghai, et comme Jérôme y était en vadrouille la semaine dernière, j’en ai profité pour le rejoindre le we dernier. Au programme shopping & resto avec les derniers rescapés de la belle époque (Delphine, Yann, Yiping & Haruna, plus des nouveaux…) incrustage en bonne et due forme à la pendaison de crémaillère d’un inconnu (copain d’Haruna)… et petite promenade sur les bords du Huang Pu afin de constater l’avancement des travaux du « décapsuleur ». C’est le petit nom donné à la future plus haute tour de Shanghai qui est actuellement en construction. Evidemment les travaux avancent à une vitesse incroyable : alors qu’il y a 2 ans et demi, le trou était à peine creusé, la tour dépasse désormais largement sa petite sœur la « Jin Mao » qui, du haut de ses 88 étages, paraît d’ailleurs bien frêle à ses cotés… Et bien sur toujours ce voile de pollution/humidité qui plane sur la ville, il est de plus en plus rare de voir le ciel bleu à Shanghai. De ce point de vue là nous sommes un peu mieux lotis à Shenzhen, le vent à tendance à repousser la pollution un peu plus loin…

Petite précision

Plusieurs de mes lecteurs se sont horrifiés de ces histoires de repas fournisseur… du coup je ne voudrai pas que vous ayez une fausse image de la nourriture chinoise, car elle est délicieuse! Ceux qui sont venu nous voir à Shanghai ne diront pas le contraire je pense. La cuisine chinoise est certainement une des cuisines les plus variées au monde, chaque région à ses spécialités, qu’elles soient piquantes, sucrées, à la vapeur, etc… Mais un fameux dicton local dit que « tout ce qui a 4 pattes se mange, sauf la table ; tout ce qui vole se mange, sauf l’avion » donc pratiquement tout ici est cuisiné d’une manière ou d’autre, et le résultat ne convient pas toujours à nos papilles européennes... Ce que nous préférons dans la cuisine chinoise est différent de ce que préfèrent les chinois. Et puis les fournisseurs prennent un malin plaisir je pense à commander les plats les plus insolites, ça les fait marrer de voir nos têtes déconfites ! Au passage, quand mon équipe chinoise était en France, nous leur avons fait goûter du foie gras et du roquefort… finalement c’est de bonne guerre.

Coupe tif

Le coiffeur en Chine c’est une véritable institution, il y en a à tous les coins de rue (facilement reconnaissable à leur panneaux lumineux circulaires tournants), pour toutes les bourses, et ouvert jusque tard dans la nuit. Rien que dans la rue qui passe devant notre résidence il y en a 4 ou 5, nous avons choisi le plus proche, c’est un coiffeur de la chaîne C&L / Carlton « Consultant for Women Hairstyle » assez connue à Shenzhen (et avec un nom et un slogan qui claque comme ça, on se dit que c’est forcément bien !).

Comme en France, il y a 2 étapes principales, le shampoing et la coupe. Mais ici à chaque client est attribué 2 coiffeurs : le « shampouineur » (ou plutôt shampouineuse, car ce sont exclusivement les femmes qui shampouinent) et le « coupeur ».

Il faut dire que la phase shampoing à elle seule vous occupe plus de 30mn, et c’est tout un art ! On vous massouille, on vous gratouille, on vous frictionne la tête, la nuque et les épaules… et pour bien finir de vous détendre, on vous place une serviette humide et chaude sous les cervicales… bref, que du bonheur ! On viendrait bien chez eux rien que pour se faire laver les cheveux…

Car pour ce qui est de la coupe, c’est un peu moins sympathique. Quand le « coupeur » se rend compte qu’on lui a attribué un « lao wai » (= étranger), il prend peur ; c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de lao wai dans le quartier, le pauvre ne doit pas avoir trop l’habitude. Pour ne pas compliquer les choses, et pour avoir une chance de sortir avec une tête correcte, vous lui dites simplement « jiu duan yi dian dian » (= toi juste raccourcir un petit peu). Alors commence la longue séance de coupe, le pauvre « coupeur » tétanisé par l’idée de se rater, prend VRAIMENT son temps et coupe mèche par mèche. Au bout de 20mn, alors qu’il est toujours planté sur votre nuque, vous commencez à vous poser des questions et là vous réalisez qu’il a pris le « yi dian dian » au pied de la lettre et qu’il n’a coupé que 1.5mm… mais vous vous dites que si vous lui demandez « duan yi dian dian un peu plus quand même », là vous êtes vraiment pas sorti de l’auberge (d’autant plus qu’il est quand même déjà 22h30…) et que de toute manière il ne vaut mieux pas le déstabiliser, de peur de le faire stresser d’avantage. Bref vous prenez votre mal en patience… quelque 30mn plus tard tout le monde repart avec le sourire, le résultat n’est pas si mal que ça ! A coup de 2mm, il faudra juste penser à revenir plus souvent…

Bon, si vous n’avez pas 2h à perdre et que vous êtes téméraire, il existe également les coiffeurs de rue : rapide et efficace.

Notre tanière s'améliore

Après presque 5 mois (un peu moins pour moi), nous avons enfin trouvé le temps d’aller chez Ikéa et au marché aux fleurs pour personnaliser un peu notre chez nous. Quelques photos récentes : Et maintenant nous avons même des voisins : un couple de jeunes français vient de s’installer dans la tour d’à coté, du coup on se sent moins seuls !